
On a tous entendu parler de flore intestinale, buccale, vaginale, pulmonaire, mais peut-être un peu moins de la flore cutanée. La flore physiologique est un équilibre de bactéries vivant en symbiose au niveau de la peau ; une colonisation indispensable à sa stabilité. Car la flore microbienne est sensible ; elle se modifie en fonction du PH (potentiel hydrogène), de la température, de l'humidité. Ce dernier élément favorise la quantité de bactéries résidentes.
Les zones de couche cornée recouvertes de squames, cheveux et poils bénéficient de la présence de kératine peu encline au développement bactérien ; tandis que les glandes sébacées et sudoripares produisant hormones, protéines et lipides apportent des nutriments aux bactéries résidentes. Le corps humain se divise en trois zones spécifiques distinctes. Humides et dotées de glandes sudoripares, telles que le périnée, les creux axillaires, les paumes des mains et les plis interdigitaux.
Les zones sèches quasi dépourvues de glandes sudoripares comme la face externe des membres, le dos de la main. Et celles lipidiques, riches en glandes sébacées, la tête, bien sûr, le haut du dos, le tronc.
Cette flore commensale se nourrit d'une quantité d'espèces fongiques et bactériennes peuplant les couches supérieures de l'épiderme. Elle se doit de demeurer stable en nombre et équitablement répartie afin d'éviter les lésions.